À Providenza, il a travaillé sur son film Holy Cow, une œuvre hybride entre fiction et documentaire qui utilise des récits contradictoires de la vie de Jeanne d’Arc pour raconter l’histoire d’une vache laitière à la retraite, vendue aux enchères pour la viande dans la région de Cumbria, au Royaume-Uni, puis finalement condamnée à mort lors d'un procès.
En Corse, il s'est intéressé naturellement au terroir et à la culture de l'élevage. Il a ainsi rencontré un éleveur et restaurateur de Rapale, Roger Bazziconi, grâce à qui il a pu écrire et tourner plusieurs séquences de son film. Ils ont cuisiné ensemble du brocciu pour le film, puis surtout identifié une vache qui est devenu un des personnages principaux de son film. Il l'a ainsi filmée pendant plusieurs jours pour l'intégrer à son montage, et également à l'installation qu'il a montrée au public lors de la restitution de la résidence, pendant le festival Providenza. Son film est en cours de montage
Alistair Debling
Des équivalences inattendues - entre les forteresses Tudor et les centrales nucléaires, les saints et les vaches laitières, les bars gay et les éléphants sauvages - sont au cœur de la pratique temporelle d'Alistair Debling. Son travail utilise indifféremment des images iPhone, des films 16 mm, des ferments vivants et des performances pour étudier des domaines allant de la vie nocturne homosexuelle à l'écologie, en passant par le militarisme et l'architecture. Il est actuellement basé en Cumbria, au Royaume-Uni, où il dirige la cuisine du Farmer's Arms en tant qu'artiste associé à Grizedale Arts.
Pour plus d'informations sur son travail, rendez-vous sur le site web de Alistair ici.
